Chaque été, les amateurs de nature et de saveurs sauvages se lancent dans une activité aussi simple que réjouissante : la cueillette de myrtilles. Et pour gagner du temps, beaucoup utilisent un peigne à myrtilles. Mais attention : mal utilisé, cet outil peut abîmer les arbustes, compromettre les futures récoltes… et nuire à l’écosystème.
Voici donc quelques conseils concrets pour récolter efficacement avec un peigne à myrtilles, tout en respectant la nature.
Le peigne à myrtilles, c’est quoi exactement ?
Il s’agit d’un petit outil en bois (ou en plastique) muni de dents métalliques ou plastiques, parfois avec un bac de récupération. Le principe est simple : on passe les dents sous les grappes de baies pour les détacher sans avoir à les cueillir une par une. Cela va bien plus vite, mais ce geste nécessite un minimum de technique si l’on veut éviter de tout arracher sur son passage.
1. Cueillir au bon moment
Le premier geste responsable, c’est de savoir attendre le bon stade de maturité. Les myrtilles doivent être bien bleues, fermes et se détacher facilement.
Si tu sens que tu dois forcer avec ton peigne, c’est que les baies ne sont pas encore prêtes. En récoltant trop tôt, tu gâches la récolte… et tu n’auras pas le goût sucré tant recherché. Découvrez la saison des myrtilles, et préparez votre peigne à myrtilles !
2. Utiliser un peigne adapté
Tous les peignes à myrtilles ne se valent pas. Privilégie un modèle avec des dents souples et arrondies : elles glisseront entre les branches sans casser les tiges. Les dents trop rigides ou pointues arrachent les feuilles et abîment les jeunes rameaux. Les modèles en bois sont souvent plus doux et respectueux que ceux en plastique dur.
3. Le bon geste : douceur et patience
L’idée n’est pas de “ratisser” comme on le ferait pour des feuilles mortes. Il faut insérer délicatement les dents du peigne sous les grappes de fruits, puis remonter en douceur dans le sens des branches, sans forcer. Si une baie résiste, ce n’est pas grave : laisse-la pour une prochaine fois ou pour les oiseaux. En appuyant trop fort, tu risques de casser les tiges porteuses et de compromettre les récoltes futures.
4. Respecter la plante… et les autres
Dans certaines régions, l’usage du peigne à myrtilles est même réglementé voire interdit, car il peut provoquer une surexploitation. Renseigne-toi auprès des mairies, offices de tourisme ou parcs naturels avant de partir. De manière générale, limite ta récolte à ta consommation personnelle (1 à 2 kg par personne/jour selon les règles locales). Et bien sûr, laisse toujours une partie des baies sur place pour la faune et la régénération naturelle.
5. Nettoyage et entretien du peigne
Enfin, pense à nettoyer ton peigne à myrtilles après chaque sortie. Les baies tachent vite, et un outil propre durera plus longtemps. Bois ou plastique, un simple coup d’éponge et un séchage au soleil suffisent. Tu peux aussi passer un peu d’huile de lin sur un modèle en bois pour le protéger.
Le peigne à myrtilles est un allié formidable pour les cueilleurs avertis, à condition de l’utiliser avec soin et respect. En adoptant les bons gestes, tu profiteras de tes récoltes tout en préservant les plantes… et la magie des sous-bois. Car cueillir, c’est aussi savoir partager avec la nature.